Les coulisses du premier livre : de la conception à l'écriture (Novembre 2024)
Après vous avoir raconté mon périple parisien (enfin, virtuel) pour obtenir les précieux ISBN, il est temps de vous parler de l’avancement de mon livre « Impliquer les enfants au potager ». Car oui, j’ai vite découvert qu’avant de se consacrer uniquement à l’écriture, il fallait d’abord surmonter de nombreux défis !
De l’administration à la page blanche
La première leçon que j’ai apprise ? La patience est maître de toutes les vertus. Non seulement il faut gérer tout le processus administratif lié à l’édition (comme je vous l’ai raconté dans mes articles précédents), mais il faut aussi affronter ce moment redouté : l’angoisse de la page blanche.
La quête de la structure parfaite
Vient ensuite le moment crucial où il faut structurer ses idées. C’est un peu comme un puzzle géant : il faut trouver l’ossature et les articulations du thème abordé. Et c’est précisément là que les premières incohérences apparaissent et qu’il faut tout repenser. Une fois cette ossature définie, commence le travail de découpage en chapitres et sous-chapitres.
Un défi particulier : suivre le rythme des saisons
Pour ce livre, j’ai dû relever un défi spécifique : créer une progression qui suit toute l’évolution saisonnière du potager. Du semis au repiquage, du placement dans le potager à la croissance de la plante, de la maturité jusqu’à la phase préparatoire à l’hiver – chaque étape devait s’enchaîner logiquement.
Quand tout part en vrille !
Et c’est là que tout s’est compliqué ! Je pensais naïvement créer une seule activité pour tous les enfants, mais la réalité m’a rattrapé : impossible de proposer les mêmes centres d’intérêt à des enfants de 6 ans et de 12 ans. Le degré de maturité étant très différent, ce qui amuse les premiers ne motive plus du tout les seconds. Me voilà donc contraint de repenser complètement les activités pour en proposer plusieurs variantes. Maux de tête garantis !
Le processus de rédaction
Une fois ces premières difficultés surmontées, j’ai pu rédiger une synthèse des différents chapitres. Et c’est là qu’on découvre les faiblesses de la mémoire humaine : trop d’interruptions dans l’écriture mènent invariablement à des redondances, de nouvelles incohérences, une mauvaise structuration des idées et des répétitions hasardeuses d’expressions. Je n’étais donc pas sorti de l’auberge !
La révision, une étape cruciale
La révision des premiers chapitres me prend des heures, mais même avec toute l’attention du monde, certaines erreurs persistent. C’est là que Gabrielle, entre en scène. Elle repère immanquablement les incohérences, les tics de langage, les mauvais copier-coller et ces fameuses « bizarreries linguistiques à la belge » qui se sont glissées traîtreusement dans mon texte.
Où en suis-je aujourd’hui ?
À ce jour, je peux considérer avoir terminé moins de la moitié du livre. Les chapitres 1 à 4 sont « dans la boîte » (comprendre : TEMPORAIREMENT définitifs) :
Chapitre 1. Préparer le terrain
Chapitre 2. Les bases du jardinage pour les enfants
Chapitre 3. Choisir les bonnes plantes
Chapitre 4. Semer et planter avec les enfants
Pour laisser un peu de suspens, je ne dévoilerai pas le contenu des chapitres mais, si ces titres vous paraissent généralistes, sachez que chaque chapitre contient des informations contextuelles très précises et deux à trois ateliers ou activités, tant en intérieur qu’en extérieur, adaptés aux différentes classes d’âge.
Mon plus grand défi actuel ? Réussir à écrire sans être interrompu toutes les 5 minutes et ne pas me perdre dans le dédale administratif et technique lié à l’édition. Mais cela, ce sera pour un prochain article, où je vous parlerai notamment de la Bibliothèque Royale de Belgique !
En attendant, je retourne à mon clavier pour continuer cette aventure qui, malgré ses frustrations, reste terriblement motivante !
P.S. : Écrire, c’est avoir cette impression bizarre de ne jamais être arrivé à la version définitive que l’on désire tant… mais c’est aussi ce qui rend le processus si passionnant !