En tant qu'auteur belge, je pensais naïvement que l'aventure consistant à publier mon premier livre sur l'implication des enfants au potager se limiterait à l'écriture.

auteur souriant montrant son ISBN, plantes vertes, livre ouvert, style chaleureux et décontracté

Quand mon livre (virtuel) a dû faire un voyage à Paris pour obtenir ses papiers

En tant qu’auteur belge, je pensais naïvement que l’aventure consistant à publier mon premier livre sur l’implication des enfants au potager se limiterait à l’écriture. Mais c’était sans compter sur toutes les démarches administratives dont fait partie la grande quête des ISBN, une aventure administrative qui m’a fait voyager… au moins virtuellement !

La quête du bon guichet

Première surprise : où donc obtenir ces fameux codes-barres ou, plus exactement, ces numéros d’identification pour mon livre ? Bruxelles me semblait une réponse logique. Après tout, on est en Belgique, non ? Que nenni ! Quelques recherches plus tard, me voilà parti pour… Paris ! Enfin, façon de parler.

C’est là que j’ai découvert l’AFNIL. Au début, j’étais persuadé que le « F » signifiait « France ». Logique, non ? Eh bien non ! Il s’agit de l’Agence « Francophone » pour la Numérotation Internationale du Livre. Comme quoi, l’acronymie (ben oui quoi, allez chercher le dictionnaire) nous réserve parfois des surprises !

L’ISBN, ou quand votre livre a besoin de papiers

Imaginez que vous allez déclarer votre nouveau-né. Sauf qu’au lieu d’un joli prénom, on vous donne une série de chiffres. C’est un peu ça, un ISBN : la carte d’identité officielle de votre livre. D’accord, c’est sans aucun doute moins sexy et poétique mais, sans lui, votre ouvrage est comme un fantôme dans le monde de l’édition : invisible pour les libraires, les bibliothèques et les plateformes de vente.

La grande légende des numéros multipliés (comme les pains)

Dans le petit monde des auteurs youtubeurs, circule une information sous le manteau : l’AFNIL serait généreuse, très généreuse même, donnant toujours beaucoup plus d’ISBN que demandé. Un peu comme si vous alliez acheter trois croissants et que le boulanger vous en donnait systématiquement 3+10 gratis !

Fort de cette « information », j’ai demandé sagement ,en bon garçon discipliné que je suis, 10 ISBN, m’attendant à recevoir un stock digne d’une maison d’édition. Trois semaines plus tard (oui, l’écriture est une question de patience), je reçois… exactement 10 ISBN. Ni plus, ni moins. Visiblement, l’AFNIL a détecté mon côté cartésien !

Ma théorie complotiste du profil auteur

J’ai développé une théorie complotiste personnelle : l’AFNIL doit avoir un détecteur de personnalité intégré dont il n’a jamais parlé à personne. Les auteurs de poésie reçoivent peut-être des ISBN en nombre aussi variable que leurs vers libres, tandis que les auteurs cartésiens et cadrés comme moi reçoivent exactement ce qu’ils demandent. Ni plus, ni moins !

La morale de l’histoire

Au final, cette aventure m’a appris plusieurs choses :

1. La francophonie n’a pas de frontières (sauf dans ma tête)

2. La patience est une vertu

3. Les légendes urbaines sur la multiplication miraculeuse des ISBN sont peut-être réservées aux poètes

Allez, je suis tellement content d’avoir reçu mes ISBN que je vous en livre les premiers numéros : 978-2-9603677… Avouez, c’est beau comme une symphonie de Ludwig van Beethoven

P.S. : Mon livre sur le jardinage avec les enfants a maintenant ses papiers en règle et si un jour vous croisez un auteur belge qui cherche où obtenir ses ISBN, envoyez-le direct à Paris. Ça lui évitera de faire le tour de Bruxelles !

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